vendredi 20 juin 2014

L’école est finie!

Eh oui, l’année scolaire est déjà terminée pour les enfants. Le temps passe tellement vite! Dans quelques semaines, la garderie sera aussi chose du passé pour ma petite dernière. Elle a hâte d’aller à l’école mais elle est tout de même un peu triste de quitter ses amis et son éducatrice. Une nouvelle étape de sa vie!
Quant à ma a grande, elle change d’école l’an prochain, car il n’y a pas de 5e et 6e année où elle est présentement. Elle a hâte elle aussi mais je la sentais quelque peu nostalgique lorsqu’elle m’a dit que c’était sa dernière journée dans cette école. Elle y a vécu de belles expériences, a côtoyé des professeurs extraordinaires et des éducatrices exceptionnelles.
Souvent, on a plus de facilité à dénoncer les travers des gens plutôt que de souligner leurs qualités. Je pense particulièrement au personnel qui travaille dans les établissements scolaires. J’aimerais leur lever mon chapeau, leur dire à quel point tous un chacun joue un rôle important dans la vie de nos enfants.
Je me rappelle très bien plusieurs de mes professeurs du primaire et du secondaire. Certains m’ont marquée plus que d’autres évidemment, mais chacun m’a apporté quelque chose qui m’a permis d’évoluer, de devenir l’adulte que je suis aujourd’hui.
En les côtoyant chaque jour, j’ai appris énormément. Aujourd’hui, c’est au tour de mes enfants. Leurs professeurs leur donnent le goût de se dépasser, leur apprennent à avoir confiance en eux, à croire en leurs rêves. Ils leur donnent les outils nécessaires pour s’accomplir, découvrir leurs talents et les exploiter. N’ayons pas peur de le dire : les professeurs font un travail extraordinaire. Ils « éduquent » les jeunes de demain. Quel travail gratifiant! Cela demande énormément d’énergie et surtout énormément d’amour car ils doivent aimer ce qu’ils font pour encadrer une vingtaine d’enfants chaque jour.  Ce n’est pas toujours facile!
Ils méritent donc qu’on leur rende hommage.
Merci pour tout!
M-J

mercredi 11 juin 2014

Courir toujours plus…

Je vous l’ai déjà dit, je cours pour le plaisir et pour garder la forme avant tout. Je ne m’étais donc jamais fixé de réels objectifs. Maintenant, j’en ai un : courir un demi-marathon. Eh oui, 21,1 km! Je ne sais pas encore quand exactement : peut-être cet automne ou au printemps prochain. Pour le moment, je me dis que ce sera possible. Tout un revirement pour moi qui ne croyais jamais pouvoir le faire. Je dirais que c’est grâce aux commentaires de coureurs et coureuses qui l’ont déjà fait et à leurs encouragements que j’ai réussi à me motiver et à me convaincre que je le pouvais moi aussi. Quelqu’un m’a d’ailleurs dit : « Tout est possible pour presque tout le monde ». Il a raison. Il suffit d’y croire, d’avancer kilomètre par kilomètre et d’atteindre tranquillement la distance visée. Cette personne ne le sait pas, mais elle est l’une de mes grandes sources de motivation, celle qui me pousse à persévérer, à croire en moi.
 
Mon chum commence tranquillement à courir lui aussi. Mon garçon aime beaucoup ça également. Il me parle du nombre de tours qu’il fait à l’école dans le cadre d’un défi, du nombre de kilomètres qu’il a parcourus. Il est fier. Cela se voit dans ses yeux. Il aime beaucoup que je l’inscrive à différentes courses au cours de l’été. Je suis vraiment heureuse qu’il commence à aimer ce sport. Tant mieux s’il bouge car les enfants de sa génération ont tendance à être plutôt sédentaires…
J’encourage donc mes deux hommes et je les motive car je réalise à quel point on a besoin de petites tapes dans le dos parfois pour se sentir meilleur. Êtes-vous d’accord avec moi?

M-J

vendredi 23 mai 2014

Une mère peut-elle avoir de l’ambition?

Avant d’avoir des enfants, je l’avoue, j’étais plutôt centrée sur ma vie professionnelle. Je ne comptais pas mes heures et j’étais toujours prête à travailler. À cette époque, j’avais des ambitions assez élevées. Les années ont passé; les trois bébés sont devenus ma priorité et bien qu’ils aient grandi, ils ont continué d’occuper la plus grande partie de ma vie. En fait, je crois que je n’ai jamais réussi à trouver la BONNE façon de concilier travail-famille. J’avais et j’ai toujours l’impression que, peu importe ce que je fais ou ferai, ma vie professionnelle et ma vie familiale en souffriront. Quand je m’engage dans quelque chose, je me donne à 100 %. Il est arrivé un moment où il a fallu que je divise ce pourcentage. Pour moi qui suis souvent dans le « tout ou rien », ce fut extrêmement difficile. En fait, je n’y suis jamais réellement arrivée. J’ai toujours eu le sentiment que le fait de m’investir davantage dans l’une ou l’autre de ces sphères allait me nuire.
 
Depuis quelque temps, je pense au chemin que j’ai parcouru. Je n’ai pas vraiment de regret : j’ai choisi ma famille avant le reste; j’ai réussi à trouver des à-côtés à mon travail afin d’exploiter d’autres avenues et de me sentir « à ma place ». Bien que je n’aie pas de regrets, je pense tout de même que j’aurais aimé avoir une certaine notoriété. Non, je n’ai jamais rêvé de devenir gestionnaire. Toutefois, je me suis souvent vu comme une femme d’affaires : avoir mon entreprise, développer des idées, atteindre des objectifs. Je suis une personne organisée qui n’a pas de difficulté à gérer ses tâches, à faire son travail dans les délais requis et surtout à mener plusieurs projets de front. C’est pour ces raisons que je crois que je me serais plutôt bien débrouillée.
Les années passent et je vois de plus en plus de jeunes dans la trentaine accéder à des postes de direction. C’est sans doute pour cette raison que je me questionne sur mes aspirations professionnelles. En même temps, quand je pense à mes enfants, je me dis qu’ils sont encore jeunes et que le soutien et la présence des parents sont importants à cette période de leur vie. Je ne crois pas que je pourrais travailler 60 heures par semaine à l’extérieur et être présente pour aider mes enfants dans leurs travaux scolaires.
 
Oui, je ne le cache pas. Les soirées ne sont pas toujours faciles. La collaboration n’est pas toujours au rendez-vous mais quand je vois qu’ils réussissent, je me dis que mon soutien et mon engagement y sont pour quelque chose. Dans ces moments, j’ai l’impression de les avoir gravis, moi aussi, les échelons, mais d’une autre façon.
Et vous, quelles étaient vos ambitions? Les avez-vous réalisées?
M-J

vendredi 9 mai 2014

Les fameux exposés oraux!

Je me rappelle très bien cette période de ma vie où parler en public me terrorisait. Quand arrivait le jour d’un exposé à l’école, je n’arrivais pas à maîtriser mon stress. J’étais rouge, j’avais des sueurs et je regardais le mur au fond de la classe pour être certaine de ne pas croiser le regard des autres élèves. Il m’est même arrivé de perdre complètement le fil de mes idées. Blocage total! J’avais oublié ce que je devais dire. Pourtant, tout allait bien quand je me pratiquais à la maison…

Plusieurs années (et des études en communication) plus tard, je suis devenue beaucoup plus à l’aise. Bien qu’il y ait toujours un petit trac, je n’ai plus autant de difficulté à parler devant un public. Cette semaine, mes deux plus vieux avaient un exposé à faire à l’école. Ma plus grande en avait aussi un en anglais. Je suis contente car ils ne disent jamais être stressés avant le jour « J ». Ils semblent même avoir hâte. Tout le contraire de moi quand j’étais jeune! Mon garçon me surprend. Étant anxieux de nature, il ne l’est pas quand il doit se présenter à l’avant. J’ai pu le constater en allant dans sa classe. Comme quoi les enfants ne tiennent pas toujours des parents…
Ma fille chantera seule dans un spectacle, pour la première fois demain. Elle ne semble pas trop stressée… À suivre!

Et vous, avez-vous de la facilité à parler en public? Comment cela se passe-t-il pour vos enfants?

M-J

mercredi 30 avril 2014

L’autre moi…

Avez-vous déjà eu le sentiment d’être une autre personne? C’est ce que j’ai ressenti lors de mon premier voyage à l’extérieur du pays. En fait, je crois que j’ai laissé toute la place à la vraie M-J.
Pour la première fois de ma vie, j’ai réussi à décrocher complètement durant une semaine; à ne penser à rien, à vivre le moment présent.
Exit la routine, la préparation des lunchs, les « à ne pas oublier » inscrits sur des bouts de papier! Bienvenue aux journées de détente, aux soirées amusantes et aux petits moments passés avec mon amoureux!
Ces sept jours m’ont fait réaliser à quel point il est important de faire confiance et de profiter de la vie, mais surtout que tout est une question d’attitude. Je vous l’ai sans doute déjà dit : je manque de confiance en moi. Eh bien, ce voyage a « boosté » mon estime. On m’a souvent fait des compliments et j’ai compris pourquoi. Parce que je dégageais un sentiment de bien-être et parce que je souriais plus souvent.
Mon chum a raison : « tout se passe entre les deux oreilles ».
Dans mon dernier billet, je mentionnais que je devais faire des choix, que je profiterais de mon voyage pour réfléchir. Eh bien, je vous annonce que je n’ai pas réfléchi. Pour le moment, je suis encore sur mon nuage… et j’avoue sincèrement que j’aimerais y rester. Si je réussis, peut-être que tout me paraîtra plus facile, que les choix se feront d’eux-mêmes sans que j’aie à trop y penser. C’est ce que je me souhaite d’ailleurs… Et si nous gardions nos lunettes roses pour une fois? Qu’en pensez-vous?
M-J

 

lundi 14 avril 2014

Prendre LA décision…

Eh oui, je devrai bientôt prendre une décision; une décision qui n’est pas facile. Je réalise que je manque de temps, que je suis la plupart du temps une femme qui travaille. J’ai choisi d’accepter des contrats à la pige tout en ayant un emploi à temps plein ou presque (4 jours/semaine) et de faire du bénévolat. J’aime ces à-côtés et souvent beaucoup plus que mon travail « régulier ». Ils me permettent de me réaliser, de me sentir réellement à ma place. Mais, il y a un MAIS… Je suis de plus en plus fatiguée, je ne passe presque plus de temps avec mes enfants, je cherche les petits trous dans mon horaire pour m’entraîner et je trouve rarement le temps de ne rien faire alors que j’en aurais vraiment besoin.
 
Oui, je pars ce vendredi en voyage pour 7 jours. Pour la première fois de ma vie, je prendrai l’avion et j’irai dans le Sud. Je devrais avoir l’occasion de ne rien faire; seulement relaxer durant la majeure partie de mon séjour. J’en profiterai pour faire le point et prendre ma décision. Il n’y en a pas de meilleure j’imagine, mais seulement une que je serai prête à assumer… à moins que je trouve LA solution qui me permettrait de poursuivre tout ce travail et mon bénévolat en ayant tout de même du temps pour moi, pour mon couple et mes enfants. Je vous ferai part de mes réflexions à mon retour.
 
Avez-vous déjà vécu ce genre de situation?

M-J

vendredi 4 avril 2014

On a toujours le choix

C’est ce que j’essaie d’expliquer à mes enfants et surtout à ma grande fille de 10 ans ces temps-ci. Elle me dit souvent qu’elle n’a pas le choix. Je lui réponds alors le contraire. Qu’on a toujours le choix dans la vie mais qu’on doit assumer les conséquences de nos choix. Si par exemple, je choisis de ne pas aller au travail, j’assume le fait que j’accumulerai du retard dans mes dossiers. J’essaie de lui faire comprendre que nous sommes les seuls responsables de notre vie, que ce n’est pas la faute des autres ou des événements si nous ne faisons pas ce que nous aurions dû faire. Celle-ci a la fâcheuse manie de jeter le blâme sur les autres ou sur une situation en particulier pour justifier un comportement qu’elle a eu, un moins bon résultat ou pour fuir ses responsabilités. Évidemment, nous ne pouvons pas toujours faire les bons choix. Il arrive donc de regretter, mais il faut accepter de faire des erreurs. Une autre leçon qu’elle doit tirer.
Après être tombé, on a le choix de rester au sol ou de se relever et continuer. Après une épreuve, on a le choix de déprimer ou d’envisager le tout sous un autre angle. Oui, je suis moi-même souvent restée au sol un peu plus longtemps que prévu dans ma vie. J’ai déjà pensé que certaines personnes étaient responsables de mes petits malheurs, mais je dois avouer que j’ai davantage tendance à me culpabiliser pour les choses qui arrivent. Je suis assez sévère envers moi-même parfois. Tout le contraire de ma fille! 
Avec les années, j’évolue. J’essaie davantage de me dire que nous attirons ce que nous voulons vraiment qui arrive. Ma fille finira certainement par le comprendre. L’important, c’est qu’elle le découvre plus tôt que moi, qu’elle soit convaincue qu’elle est la propre instigatrice de son bonheur puisque la majorité des événements de notre vie sont directement la conséquence de nos comportements et de nos attitudes. 
 
Trouvez-vous difficile d’assumer les conséquences de vos choix parfois?
« Dans la vie, on a toujours le choix. Agir ou s'enfuir. Pardonner ou se venger. Aimer ou haïr. »
Bernard Werber

M-J